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POSTURE ET EQUITATION LEGERE

 


La légèreté en équitation (quelle que soit la discipline) est le fruit d’un équilibre postural particulier, spontané chez les bons chevaux et plus laborieux voire impossible chez les autres. princip of conform L’établissement d’une posture de travail correcte nécessite l’installation d’un parfait équilibre entre l’ensemble des chaînes musculaires. Cet état très dynamique, impermanent par définition, car toujours parfaitement adapté aux changements et totalement réactif, se construit autour de trois pivots majeurs totalement interdépendants :
 l’articulation lombo-sacrée et le caisson abdominal
 la ceinture thoracique et ses muscles scalènes
 l’appareil hyoïdien et la nuque

LE CAISSON ABDOMINAL est créé par la contraction tonique et équilibrée des muscles psoas (g) et abdominaux, essentiellement grand droit de l’abdomen (h), augmentant la pression intra-abdominale conjointement avec le diaphragme(f). La résultante des forces est centrée sur le centre d’énergie du cheval source de l’impulsion.

LA CEINTURE THORACIQUE, en s’appuyant sur le caisson abdominal, et par la contraction tonique et encore une fois équilibrée des muscles scalènes (e) et longissimus (d), permet d’effacer partiellement la courbure cervico-thoracique et de remonter et reculer le garrot.

Tout cet équilibre ne peut s’installer que par le réglage fin de la région de la nuque par les muscles Splénius dorsalement (a), l’ensemble de L ’APPAREIL HYOIDIEN(b), son muscle digastrique (les rênes de la mandibule chez l’homme !), les muscles sterno et omohyoïdiens et long de la tête (c) ventralement. .

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Le réglage de la posture de la tête est intimement lié au contact, au travers de l’embouchure, avec la main du cavalier. La flexion de la tête sur l’encolure va mettre sous tension le ligament nucal et son prolongement le ligament supra épineux, concourant à unifier l’ensemble du corps du cheval, à faciliter le soutien du dos et à harmoniser la locomotion.

Les muscles concourant à la propulsion (dont les ischio-jambiers, i) peuvent entrer en action sur un cheval uni, léger car sous lui, la poitrine ouverte, le garrot relevé prêt à accueillir l’impulsion accumulée par la ligne de dessous (le vaisseau conception en acupuncture) et exprimée par la ligne de dessus (le vaisseau gouverneur). Le front est dirigé vers l’avant, vertical, et la posture céphalique et cervicale est bien coordonnée par une bouche détendue si chère à Baucher dans ses cessions de mâchoire.

Cette posture, hormis la quadrupédie, est tout à fait similaire à la posture dite du cavalier chez le pratiquant de Tai Chi. (cf article Tan Tien Mag).

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Les restrictions au niveau de la ceinture thoracique dégradent considérablement la locomotion du cheval. Le cheval devient lourd devant, s’appuie sur la main, raccourcit son geste et trousse mal les antérieurs. En se raccourcissant devant, le cheval gêne fortement le passage des postérieurs, cause de fautes chez le trotteur. Les restrictions des premières côtes sont souvent très douloureuses et causent des douleurs projetées dans la région du passage de sangle, cause de test de surfait positif, de défenses au sanglage et d’agressivité parfois des chevaux. cf vidéo.