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POSTURE ET EQUITATION LEGERE
La légèreté en équitation (quelle que soit la discipline) est le fruit d’un équilibre postural particulier, spontané chez les bons chevaux et plus laborieux voire impossible chez les autres.
LE CAISSON ABDOMINAL est créé par la contraction tonique et équilibrée des muscles psoas (g) et abdominaux, essentiellement grand droit de l’abdomen (h), augmentant la pression intra-abdominale conjointement avec le diaphragme(f). La résultante des forces est centrée sur le centre d’énergie du cheval source de l’impulsion. LA CEINTURE THORACIQUE, en s’appuyant sur le caisson abdominal, et par la contraction tonique et encore une fois équilibrée des muscles scalènes (e) et longissimus (d), permet d’effacer partiellement la courbure cervico-thoracique et de remonter et reculer le garrot. Tout cet équilibre ne peut s’installer que par le réglage fin de la région de la nuque par les muscles Splénius dorsalement (a), l’ensemble de L ’APPAREIL HYOIDIEN(b), son muscle digastrique (les rênes de la mandibule chez l’homme !), les muscles sterno et omohyoïdiens et long de la tête (c) ventralement. . . .
Les muscles concourant à la propulsion (dont les ischio-jambiers, i) peuvent entrer en action sur un cheval uni, léger car sous lui, la poitrine ouverte, le garrot relevé prêt à accueillir l’impulsion accumulée par la ligne de dessous (le vaisseau conception en acupuncture) et exprimée par la ligne de dessus (le vaisseau gouverneur). Le front est dirigé vers l’avant, vertical, et la posture céphalique et cervicale est bien coordonnée par une bouche détendue si chère à Baucher dans ses cessions de mâchoire. Cette posture, hormis la quadrupédie, est tout à fait similaire à la posture dite du cavalier chez le pratiquant de Tai Chi. (cf article Tan Tien Mag). . . . . . . . . . . Les restrictions au niveau de la ceinture thoracique dégradent considérablement la locomotion du cheval. Le cheval devient lourd devant, s’appuie sur la main, raccourcit son geste et trousse mal les antérieurs. En se raccourcissant devant, le cheval gêne fortement le passage des postérieurs, cause de fautes chez le trotteur. Les restrictions des premières côtes sont souvent très douloureuses et causent des douleurs projetées dans la région du passage de sangle, cause de test de surfait positif, de défenses au sanglage et d’agressivité parfois des chevaux. cf vidéo. |