LES SYMPTÔMES

Tout trouble fonctionnel est du ressort de l’ostéopathie ou de l’acupuncture

. A contrario, toute pathologie lésionnelle n’est pas de leur ressort, même s’il est important de savoir pourquoi un cheval a installé une tendinite, une lésion ligamentaire ou une fracture, à la fois pour éviter une récidive mais aussi pour aider le cheval à vivre ultérieurement avec sa pathologie stabilisée. (fracture du bassin stabilisée par exemple après 4 mois de cicatrisation)

Toute disharmonie dans la locomotion d’un cheval est une excellente indication : le cheval qui galope bien mais trotte mal, la difficulté dans les virages, la difficulté à changer de pied, le cheval qui penche toujours du même côté, les boiteries complexes et difficiles à appréhender...

Comme vu précédemment, de nombreuses pathologies viscérales, par le biais du système nerveux, ont une interaction avec le segment médullaire de son métamère, et donc avec l’ensemble des tissus innervés par le même tronçon de moelle épinière : peau, souvent témoin d’une pathologie profonde discrète, muscles, articulations, vaisseaux, toute sudation anormale étant à repérer...

Bien sur, les troubles locomoteurs sont les causes les plus fréquentes de consultation d’un ostéopathe, mais la lésion primaire peut être tout autre, viscérale, émotionnelle, dentaire... faisant appel à un traitement dont la nature est inconnue au départ : ouverture d’esprit et tolérance de la différence sont des qualités essentielles pour soigner du mieux possible.

Enfin, tout signe, aussi discret soit-il, peut avoir une signification majeure pour celui qui sait le voir.