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LES TRAITEMENTS


L’ostéopathe a pour objectif de donner un sens et une hiérarchie aux signes observés

Son traitement commencera souvent par la dysfonction la plus mal vécue par le cheval : la nuque pour un cheval nerveux, inquiet, voire agressif ; le bassin et une sacro-iliaque pour une forte gêne à la locomotion postérieure. Ou au contraire, certaines dysfonctions sont tellement douloureuses qu’elles ne pourront être approchées ou comprises qu’après de multiples corrections d’adaptations : le but est de détendre le cheval, lui faire comprendre le bien fondé de notre approche et enfin se faire accepter : le cheval cède et accepte finalement de lever un postérieur qu’il ne voulait pas donner depuis 6 mois, laisse manipuler une nuque empêchant tout bridage normal depuis 1 an...

De toute manière, le cheval indique souvent le chemin à suivre pour celui qui sait le voir. La communication est subtile mais loin d’être ésotérique. Comment regarder un cheval et voir les choses telles qu’elles sont ?

Selon Arnaud DESJARDINS, 3 niveaux possibles
- Le mental, souvent menteur, réfère à ce qui selon moi devrait être L’intelligence ou intellect qui voit ce qui est tel que c’est, lucidement et utilement
- L’intuition, qui étymologiquement signifie, non pas une espèce de flair, mais une vue pénétrante , plus fine que l’intellect.
- Au fur et à mesure, le cheval se détend et accepte la proposition thérapeutique. Il cède, relâche ses résistances, mâchouille, baille, a de profonds soupirs, signes décrits par les cavaliers dans les cessions de mâchoire décrites par Baucher.

Les techniques utilisées sont structurelles et sensitives. Les manipulations physiques s’accompagnent souvent d’un bruit de décoaptation articulaire, bulle de gaz brutalement décomprimée, pas indispensable à la réussite du traitement, certainement moins que le bien être apporté au cheval.

Le traitement va souvent de caudal à cranial, même si rien n’est figé, tout n’est qu’écoute et adaptation au patient soigné.